Géraldine Nakache en Masterclass à l'EFAP : un parcours inspirant

 

Géraldine Nakache à l'EFAP : un parcours guidé par la passion du cinéma

Lors de sa Masterclass à l’EFAP, Géraldine Nakache a partagé avec les étudiants son amour du cinéma et la manière dont elle s’est fait une place dans ce milieu. « J’ai toujours su que je voulais raconter des histoires, mais je ne savais pas encore comment », confie-t-elle. Dès le lycée, elle choisit un bac A3 (option cinéma), une filière encore rare à l’époque. Ce cursus l’initie au langage cinématographique à travers la réalisation d’un court-métrage et une épreuve orale d’analyse filmique. « C’était une vraie chance de pouvoir mettre les mains dans le cambouis si tôt », explique-t-elle.

Après son bac, elle s’inscrit en DEUG de cinéma à Paris 3, non pas par intérêt académique, mais avant tout pour obtenir des conventions de stage, sésame indispensable pour entrer dans le milieu. « Mon rêve, c’était de travailler chez Canal+ », raconte-t-elle ! Fascinée par l’énergie créative de la chaîne, elle multiplie les stages : assistante de la directrice de casting de Groland, puis sur Les Guignols de l’Info, où elle rêve de travailler sur les magnétos.

Son ambition et sa curiosité la poussent ensuite à rejoindre la chaîne Comédie !, tremplin incontournable des talents de l’époque. Partie comme stagiaire, elle gravit les échelons jusqu’à devenir productrice de La Grosse Émission. « J’étais jeune, j’avais des responsabilités énormes, mais surtout, j’apprenais tout le temps. »

De l'improvisation à la réalisation

Son premier casting, elle le passe pour Comme t'y es belle, avec une scène d'improvisation sur un magazine Voici aux côtés de Valérie Benguigui. Le film est un succès, mais elle ne retente pas immédiatement l'expérience d'actrice. Ce tournage la pousse plutôt à l'écriture. C'est ainsi qu'elle conçoit Tout ce qui brille, un projet qui mettra six ans à voir le jour. Pour convaincre les producteurs, elle réalise d'abord un court-métrage, qu’elle présente habilement comme l’ébauche du long-métrage. Une astuce qui lui permet d’imposer sa vision et de prouver sa maîtrise de la mise en scène.

Des souvenirs marquants et des défis à chaque tournage

Son plus beau souvenir de tournage ? La première fois en tant que réalisatrice sur Tout ce qui brille. Mais aussi son premier rôle dans Comme t'y es belle, qui l'a marqué de la même manière. Chaque film ou série apporte son lot de difficultés, parfois insoupçonnées : « On pense que dire deux lignes de texte, c'est plus simple qu'un monologue, mais parfois, c'est l'inverse. »

L'importance du rôle du cinéma

Pour Géraldine Nakache, l'art et la culture jouent un rôle fondamental dans l'évolution des mentalités. Son message aux étudiants ? « J'ai hâte de voir ce que vous, vous allez nous raconter. »

Géraldine Nakache et les étudiants de l'EFAP

 

Cette Masterclass avec Géraldine Nakache a offert aux Efapiens une immersion authentique dans l’univers de la production audiovisuelle et du cinéma, entre passion, persévérance et créativité. Son parcours illustre parfaitement qu’il n’existe pas de voie toute tracée, mais que l’audace et le travail ouvrent les portes. Un échange riche qui, sans aucun doute, aura nourri l’inspiration des futurs professionnels de la communication et du monde audiovisuel.